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On n'échappe pas à son destin
2 mars 2012

Mon malheur ne fait que commencer

Cher journal,

Après avoir essayé en vain de nouer le contact avec ma mère, passer mes nerfs sur mon boyfriend et m'être moquée de la journée de ma meilleure amie. Je me retrouve seule au monde avec des capacités physique réduites.

Cela va faire une semaine ( l'émotion prend le dessus) que j'ai une jambe en résine pour avoir eu l'aplomb de prendre un toboggan en boite de nuit.

La soirée s'annonçait bien pourtant. J'avais respectée le rituel : Deux heures d'essayage, maquillage et soins en tous genre. Arrivée de rock star avec plusieurs minutes de retard. Avant soirée avec de la musique et de l'alcool, beaucoup d'alcool ... ( c'est la première erreur que j'ai commise ) . L'ambiance, les rires, la vodka ... Il s'agissait ce soir là d'une question d'honneur : personne ne me bat à la consommation de shooter, c'était sans savoir que j'allais trouver mon maitre. Un homme sorti d'une autre dimension capable de boire des litres sans faire de pause et sans montrer le moindre signe de faiblesse. Éméchée, je m'avoue enfin vaincue et ce fut le départ pour nous rendre en boite ( deuxième erreur ) . 

Le Sam de la soirée nous y a conduit, chacun son carburant, essence pour le carrosse et bouteille de Rhum pour les passagers. Nous voila lancé au triple galop à ma perte. A l'entrée de la boite après avoir fait une queue interminable, pas suffisante pour désouler un peu, le videur nous invite dans un premier temps à éviter de nous approcher du bar et dans un second temps d'emprunter le toboggan pour accéder à la piste, de préférence la tête en bas. Courageux mais pas téméraires on entame la descente de façon traditionnelle( jamais deux - erreurs - sans trois ), c'était sans savoir que j'allais atterrir avec perte et fracas. Les yeux rivés vers le plafond, je me dis que j'ai drôlement bien fais d'avoir écouter mon instinct de d'avoir laissé ma cheville rencontrer le sol plutôt que ma tête.

Le lendemain , à l'hôpital j'allais apprendre ma condamnation de trois semaines de plâtre, sans le droit d'exercer mon activité professionnelle, le tout incarcérée dans mon village perdu en Lorraine. Mon malheur ne fait que commencer.



Conclusion : La prochaine fois que je veux faire du toboggan , je ne mets pas de  TALONS  .

 2011-06-20 16

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  • Avant j'avais tout pour moi, une vie sociale animé, une famille aimante, des amis fidèles, un avenir professionnel prometteur. Mais un jour je suis tombée et je me suis fais une entorse. Ma vie a basculée ...
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